Textes d'Autres

A tous ceux qui n'ont pas de toit,

Je les entraperçois de plus en plus nombreux,

Et ce quel que soit le quartier de Paris,

Ils n'ont plus d'espoirs et sont tous malheureux,

Quand sous le terrible froid leur corps blêmi,

J'ai vu dans leurs yeux la souffrance absolue,

En regardant les passants les ignorer,

Comme s'ils n'existaient déjà tous plus,

Et leurs larmes ne pouvaient que remonter,

Oh toi qui m'observe en étant assis,

Prend ces quelques pièces car je suis un ami,

Qui espère que ton cœur sera réchauffé,

En attendant que tu rejoignes l'éternité,

Que tu mérites autant que nous autres,

Pour écrire un nouveau et beau chapitre.

Jérémie