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Âme

de

Danse


Hymne à la musique

Textes d'Aujourd'hui

Hymne A La Musique


La Musique comme une respiration, un souffle de vie, un don de Dieu, cadeau aux égarés comme aux gens heureux…

Une Vibration, un Son, un Rythme, une Mélodie, un Tempo,

une Nuance…

Une Danse…




Une amie m’écrivait récemment :

« La Musique est pour moi un cadeau de la vie, une pure merveille. C’est un don qu’il ne faut pas laisser passer.

Elle représente tellement de choses dans une existence. Elle est un son, un rythme, un tempo. Elle peut être vive ou lente, saccadée ou continue, douce ou agressive, elle peut être chantée ou dansée.

Elle peut être vécue et ressentie de différentes façons. Mais pour moi, elle sera toujours quelque chose de fort, de puissant, qui m’envoute et me laisse vagabonder, voyager. Elle a la capacité de me faire vibrer, frissonner, pleurer ou bien même sourire, elle me transporte dans un autre monde…Mon Monde.

Lorsque la Musique commence, elle ne devrait jamais s’arrêter.

Elle m’apporte une réelle sensation de bien-être et libère mon esprit de toutes les souffrances qui m’incombent. Elle est une réelle thérapie! Je savoure donc chaque moment, chaque note, chaque rythme, chaque variation de tempo et me laisse emporter dans ce tourbillon infini. Elle donne tout simplement un sens à ma vie ».


Ces écrits dont je ne suis pas l’auteur sont miens dorénavant, car je pense et revendique chacune de ces phrases, à la virgule, à la syllabe, au mot près. Si j’ai souvent parlé de danse dans mes écrits, je n’en ai jamais pour autant oublié, sa sœur aînée… La Musique. Elle est en moi et résonne en multiples pulsations, comme une ode, comme un hymne…




Dans le royaume des anges, la Musique est Une et Indivisible,

elle est père et mère. Elle se révèle sans instruments, elle s’exprime sans besoin de paroles, elle communie sans besoin de mouvements. Elle est Son, Chant et Danse, en même temps.

Une vibration intemporelle, essence ultime d’un Paradis ou nul ne désespère. Mais je ne suis pas un ange, c’est sur Terre que je l’attends… Dans le royaume des Hommes, là où Chant et Danse lui sont sœur et frère, là où parfois, la vie est Enfer, là où souvent,

sans elle, je désespère.




J’aime l’Instrument, car sans lui, comment viendrais-tu à nous ?

J’aime le Chant, car sans lui, comment sortirais-tu de nous ?

J’aime la Danse, car sans elle, comment serais-tu silence en nous ?

Puissè-je, pour toujours, t’aimer et t’honorer, Musique, te rendre ce que tu m’as donné, et, dans mes pas de danse, à jamais, auprès de toi, m’abandonner. Car la danse, c’est le Son qui appelle et le corps qui répond. Avec dévotion et obéissance, il s'exécute, se lève… Et avec bras et jambes, immanquablement, il danse. La Danse, ce langage du silence, l'expression corporelle de la Musique, elle est sa sœur dévouée, eunuque de langue, au sacrifice volontaire pour servir et mieux entendre la mélodie des anges.




Vivre un son, le ressentir du plus profond de son corps, de son être, de son âme. Le laisser nous envahir, nous prendre, presque de manière charnelle, le laisser venir en nous, vibrer en de multiples diapasons aux harmoniques enchanteresses…

Vivre un son, comme une transe, un son qui ensorcelle, qui nous balance, qui nous tangue, qui nous berce, qui nous apaise…

Vivre un son, comme un voilier prend la mer, ivresse intense du marin solitaire… Vivre un son, comme une rumba de déesse, ivresse lancinante du danseur qui prend fièvre.




Je vis dans ta dépendance, Musique, tel un Esclave consentant,

tel un martyr obéissant, tel un condamné repentant…

Je te chéris, Musique, à en perdre la raison. Je me plie et me lie aux dictats de tes sons qui sèment en moi leurs subtiles vibrations…

En t’écoutant, Musique, je suis comme cet ingénu maintes fois éprouvé qui, dans ton eau de jouvence, redeviens cet enfant, qui renait, tel un phénix, d'une éternelle renaissance.

Et si, parfois, Musique, de mes yeux coulent quelques larmes… Sache que ce ne sont pas des larmes de peine, comme un nourrisson pleure en venant au monde, ce ne sont que des larmes de joie, parfois même, d’innombrables larmes de joie.




Comment te proclamer encore plus cet attachement viscéral, Musique, cet amour que je te porte ? Comment te dire que, jamais plus, je ne resterai sans toi ?

C'est à ton tour de m’écouter, Musique. Entend mon chant, entend ma voix… Sache, qu'ici-bas, même sourd, je te chercherai encore, même sourd, je t'entendrai plus fort, car du fond de mon être, même sourd, je t'inventerai encore. Et, quand je serai là-haut, Musique, sache que, même mort, je pulserai plus fort, même mort, je te danserai encore, au rythme de tes sons qui, à jamais, m'appellent, même mort, je renaîtrai encore !



La Musique comme une respiration, un souffle de vie, un don de Dieu, cadeau aux égarés comme aux gens heureux…

Une Vibration, un Son, un Rythme, une Mélodie, un Tempo,

une Nuance…

Une Danse…




Didier


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