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Pensées métaphysiques

Textes d'Hier

Pensées Métaphysiques


La vie et la mort ne sont qu'un cycle qui va de la recherche d'une chose à une autre, d'une question à une autre question.

(Aujourd’hui l'homme, demain Dieu).


La naissance d'un être n'est que le franchissement d’une porte, La mort n'est encore qu'une porte. En ce qui concerne tout être matériel, on pourrait dire qu'il y a une avant mort et une après mort qui ne sont en fait que deux états similaires.


Avant de prendre une quelconque forme nous existons déjà dans le corps des autres, dans le corps d'autres formes en tant qu'infimes étincelles vivantes, c'est ce qui pourrait s'appeler une après mort ou une avant naissance. Lorsqu'un être meurt, il se divise en une infinité d'étincelles vivantes et rejoint la terre, il est la terre, il forme la terre et encore plus l'univers tout entier. Chaque étincelle vivante subsiste pour se former à nouveau et recréer un quelconque être, c'est ce qui pourrait s'appeler l'après mort, suivi d’une avant mort et puis d'une renaissance.


En fait, ces trois états sont quasiment similaires et ne sont que des portes.

L'homme ne peut pas mourir parce que tout être ne meure pas. Il se divise et se redivise pour renaître sans cesse jusqu'à atteindre les limites de l'infini qui font de tout être un tout et un Rien. C'est là qu'est notre incessante recherche, c'est là qu'est la recherche de Dieu.


Tout être est Dieu, il en est une forme, tout être est une unité qui se subdivise en fragmentations multiples créant ainsi de nouvelles unités. Faut-il en conclure qu'à la base de toutes formes de vie, il n'y a qu'une seule unité qui se divise sans cesse créant une infinité d'unités nouvelles.


Si tel est le cas, Dieu est cette unité absolue et en tant que multiples formes de cette unité, en tant que multiples formes de Dieu nous l'imiterions fidèlement en nous divisant, nous aussi, incessamment pour recréer et ainsi renaître en une multitude de formes différentes, jusqu'à atteindre les limites de la division mathématique qui dépasse les limites de la raison et de la cohérence cartésienne, jusqu'à devenir un TOUT et un RIEN à la fois (parce que trop de choses), nous rejoignons alors, notre état primaire, cette unité absolue, cette unité première et éternelle, cette unité que l'on appelle Dieu.


Et lorsque nous n'aurons plus rien à diviser, lorsque nous aurons contribué à tout créer parce que nous vivrons en toutes choses, c'est à dire lorsque nous ne serons plus que du Rien, du néant, alors existant en toutes choses nous serons aussi un Tout, un TOUT et un RIEN, nous ne serons en fait que Dieu finissant un de ses cycles.


La question qui se pose alors est de savoir pourquoi Dieu ressent il le besoin de se fragmenter pour construire et détruire et se fragmenter de nouveau ?

Est-ce une manière de se découvrir, est-ce une manière de se définir, est-ce un besoin de jouir comme un besoin de souffrir ?

Ou est-ce une quelconque aspiration ou tout simplement un effet sans raison. Quelle que soit la réponse, serait-il possible un jour que cette unité éternelle finisse son incessant vagabondage ?


Personnellement, je ne crois pas car quelque chose me dit que si tel était le cas, le temps n'aurait plus de raison d'être et encore moins l'éternité et encore moins l’unité. De cette unité surgit toutes formes de vie et toutes formes de vie représentent, concrétisent, définissent cette unité. La réponse réside dans le TOUT et le RIEN, voilà ce que nous sommes.


Mais aujourd'hui, en tant qu'homme, nous sommes dans un état latent entre le Tout et le Rien, nous sommes dans une phase d'accomplissement qui nous conduit vers une nouvelle porte, nous sommes dans l'état de renaissance qui nous conduira vers une mort et une après mort suivie d'une avant mort et d'une nouvelle renaissance.


Il est difficile de prendre conscience et d'accepter l'inconnu sans l'avoir imaginer au moins une fois. L'inconnu pour moi est cette succession de portes qui forment et délimitent des cycles, les cycles de vie. Mais je ne devrai pas oublier que tout est aléatoire et relatif car il est difficile de trouver des réponses et encore bien plus difficile de poser les vraies questions. Mais seule une multitude de questions nous dirigera vers les vraies questions.




Didier


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