Textes d'Hier
Le Cocu
(1981)
Chère femme,
Si j'avais su plus tôt que tu avais le cœur
Planté entre les deux cuisses,
J’aurai cessé de te chérir et de te languir
Pour ne pas maudire le jour
Où tu me reviendrais traînant,
Misérablement, ce cœur, sanglant,
Transpercé de mille épieux
Autrefois ennemis.
Didier