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Âme

de

Danse


Larmes d'adieux

Textes d'Hier

Larmes d'Adieux


Maman, regarde, l'aurore se lève

Les fleurs entament leur réveil

Les volets s'ouvrent

Et la vie s'éveille.

Le temps est triste,

Tout comme mon cœur qui, près de toi,

Laisse échapper ses larmes

Aux contacts si froids.


Tu sais, maman, je vais partir

Pour ne plus jamais revenir.

Tu sais, maman, loin de toi,

Je vais souffrir mais, je t'en prie,

N'en pleure jamais.

Si tu le peux, maman, je t'en supplie,

Oublie nos larmes dans tes sourires,


Et,

C'est toi papa ? Tu sais, papa, je vais partir.

Loin de tes bras, loin de tes doigts,

Loin de ta voix, loin de toi,

Je vais grandir, je vais vieillir.

Je t'aimais tant papa, tu sais,

Adieu papa, adieu maman,

Je m'en vais.


Salut, petit frère, salut petite sœur,

Comme vos regards réchauffent mon cœur,

Mes larmes coulent, je le sais,

Mais adieu petit frère, adieu petite sœur,

Car malgré tout, moi, je m'en vais.


Adieu Sergio, adieu petit gros

Adieu Rico, mon vieux Rico.

C'est loin, très loin de vous

Que je m'en vais,

Mais quoique je fasse

Plus jamais je ne vous oublierai.


Adieu la vie, ou est la mort ?

Devrai-je me plaindre de mon sort ?

Adieu la vie, voilà la mort

Elle vient me prendre, elle veut mon corps.


Mais je m'en fous !

Voyez, je l'attends !

Je n'ai plus peur et je suis prêt

Car depuis longtemps, je sais,

Qu'aujourd'hui est le jour

Où je m'en vais.


Le temps est triste, aujourd’hui,

J'ai froid, j'ai faim,

La pluie ruisselle sur mon visage

Et il fait nuit.

Sous les affres du vent,

Les feuilles d'automne

Qui tombent et tourbillonnent

Symbolisent, dans leur danse mystique,

La chute de mes vœux.

Le temps est triste, aujourd’hui,

Tout comme mon cœur qui loin de tout

S'en vient cracher, ses larmes d’adieu.


La mort m'emporte,

Mais suis-je bien mort ?

Oui, je crois que je le suis.

Mais comment puis-je voir et entendre

De nouveau ce qui m'entoure ?

La mort me guide,

Alors que le crépuscule d'un nouveau soir

Cache lentement l'instant de mon départ.


L'espace de nos rues,

Est empli d'un épais brouillard

Qui obscurcit la nuit,

La nuit, qui se change en cauchemar.

 Comme l'autre soir,

Une pluie fine, froide et piquante,

Dans un silence bien étrange

Harcèle mon visage.


Et comme un malade ou un fou

Prit d'une cécité totale,

Je cherche mon chemin

Sur une route trop noire.

Et l'absence de vent

Amplifiant le silence,

Amplifie dans mon cœur

La peur et la souffrance.


Alors, je tremble,

Et je crie pour rompre ce silence,

Je crie que je ne suis plus

Qu'une ombre lancinante.

Et dans un rire violent,

Je clame mon départ, je clame mes adieux,

Je clame que je m'en vais

Rejoindre mon Dieu.




Didier


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